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REVIEWS Recital, Salle Pleyel, Paris, 8 October 2007 |
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Salle Pleyel, Un ténor un peu trop tiré à quatre épingles, Le Monde, 11 October 2007 Juan Diego Flórez aclamado en recital lírico en sala Pleyel, EFE, 8 October 2009 Un ténor solaire, Le Figaro, 15 October 2007 _______________________________________________________________ |
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Un ténor un peu trop tiré à quatre épingles Marie-Aude Roux, Le Monde, 11 October 2007 On comptait sur Juan Diego Florez, jeune Cid de 24 ans, beau et brun, pour réchauffer la Salle Pleyel. Mais le jeune premier des ténors "di grazia" (souvent comparé au Pavarotti des débuts) a livré un récital tiré à quatre épingles. Le Péruvien possède tout ce qu'il faut pour mettre une salle à genoux : il a prouvé dans Le Barbier de Séville, de Rossini, ou La Fille du régiment, de Donizetti (repris au MET cette saison avec Natalie Dessay), qu'il est un belcantiste sans rival, de surcroît bon acteur. Est-ce par peur de passer pour un enfileur de vocalises ? Le programme est moins brillant que celui auquel on pouvait s'attendre. Passé un gentil air de concert de Mozart, "Misero o sogno o son desto", Bellini a paru mieux convenir : "La Ricordanza" (no 2 des Quattro Sonetti) s'est écoutée de bonne grâce et surtout l'air de Fernando ("All'udir del padre afflito") extrait de Bianca e Fernando, que chantait le légendaire ténor italien Rubini (1794-1854), auquel Juan Diego Florez vient de consacrer un excellent disque (chez Decca). Accompagné par l'étonnant pianiste Vincenzo Scalera (des doigts, un faciès et peut-être un flingue sous la partition), Florez donnera meilleure mesure dans Rossini - une mélodie "à boire", L'Orgia, suivi du fameux "O muto asil del pianto" de Guillaume Tell, puis du terrible air de Norfolk ("Deh ! troncate i ceppi suoi") d'Elisabetta Regina d'Inghilterra. Les mélodies de Tosti - Ideale, Seconda mattinata, L'alba separa dalla luce l'ombra - cette friandise des ténors, seront chantées avec tout le miel requis, mais sans le charisme solaire d'un Alagna ou d'un Villazon. Quant au Duc de Mantoue, dont il doit prendre le rôle en 2008 à Dresde dans le Rigoletto de Verdi, Florez en donnera une version brillante mais peu sensuelle. Et il faudra attendre les bis pour l'entendre dans la pleine force de ses moyens, dans sa langue et dans son "sentiment", chanter des extraits de la zarzuela Dona Francisquita, d'Amadeo Vives, époustouflant ! Tenor peruano Juan Diego Flórez aclamado en recital lírico en sala Pleyel EFE, 8 October 2009 El tenor peruano Juan Diego Flórez fue aclamado hoy en un recital de ópera en la sala Pleyel de París, en la que el público ovacionó largamente al cantante limeño de 34 años, considerado por la crítica francesa como el heredero del recientemente fallecido Luciano Pavarotti. Juan Diego Flórez cautivó a los aficionados con un legato perfecto, una dicción cristalina y unos agudos que destila con facilidad pasmosa. Acompañado por su pianista habitual Vincenzo Scalera, Flórez comenzó su recital con Mozart y el aria 'Misero! O sogno, o son desto?' y después pasó a Vincenzo Bellini con 'La ricordanza' y 'All'udir del padre aflitto', esta última de la ópera poco representada Blanca y Fernando. El tenor limeño continuó su homenaje al 'bel canto' con una página de Guillermo Tell: 'Oh muto asil del pianto' y otra de Isabel de Inglaterra, 'Deh troncate', donde demostró que merece el título de mejor tenor rossiniano concedido por unanimidad por la crítica internacional. Estas arias, consideradas las más difíciles del repertorio, acaban de aparecer en el último disco de Flórez, dedicado al tenor Rubini, considerado en el siglo XIX un verdadero ídolo por los aficionados de entonces. La parte del recital dedicada a Rossini se completó con la canción 'L'orgia', mientras que el pianista Vincenzo Scalera se lució e interpretó en solitario el 'Prélude de Musique Anodine'. La segunda parte del recital, organizado por Celeste Productions en la serie 'Las grandes voces' en la sala Pleyel, estuvo dedicada a las canciones napolitanas de Franceso Paolo Tosti 'Ideale', 'Seconda mattinate' y 'L'alba separa dalla luce l'ombra', que formaban parte del repertorio de Pavarotti y tantos otros tenores líricos o ligeros. El programa oficial terminó con tres arias de la ópera 'Rigoletto', de Giuseppe Verdi, como preparación de su próxima interpretación de la ópera completa en junio en Lima y la ciudad alemana de Dresde. Flórez interpretó las páginas más conocidas del papel tenoril del Duque de Mantua, en las que brilló el español Alfredo Kraus, considerado por el propio Flórez como un ejemplo para él. El cantante peruano, con una voz en plenas facultades a pesar de las exigencias del programa, resolvió sin dificultad aparente las arias 'Questa o quella', 'Parmi veder le lagrime' y la archifamosa 'La donna é mobile'. Las aclamaciones del público parisino obligaron al limeño a conceder cuatro propinas, como el aria 'Ah mes amis' de La hija del regimiento de Gaetano Donizetti -con nueve dos agudos-, la canción peruana 'Júrame', el fragmento de la zarzuela Doña Francisquita de Ruperto Chapí 'Por el humo se sabe' y la cabaletta 'Possente amore' del Rigoletto, que no pudo cantar antes porque los asistentes le interrumpieron con sus aplausos. Un ténor solaire Jean-Louis Validire, Le Figaro, 15 October 2007 Juan Diego Florez à la Salle Pleyel Fidèle a sa vocation, la série des « grandes voix » a donné au public parisien l'occasion d'applaudir, lundi dernier, à Pleyel, Juan Diego Florez, un des plus beaux ténors actuels qui triomphe sur de nombreuses scènes internationales, notamment dans la Fille du régiment, de Donizetti, qui sera présenté en 2008 avec Natalie Dessay, au Met de New York, après avoir connu un énorme succès à Londres et à Vienne. À 24 ans, le chanteur péruvien construit pas à pas une carrière qui le mènera encore en 2008, à Dresde, où il chantera le duc de Mantoue dans Rigoletto, de Verdi avant, tout le monde l'espère, de monter un jour sur la scène de l'Opéra de Paris. À Pleyel, le ténor a montré toutes les facettes de son talent. Accompagné du pianiste Vincenzo Scalera, énergique et complice, plus efficace que certains orchestres faire-valoir dans ce genre de récitals, Juan Diego Florez, après un air de concert de Mozart sans grand intérêt, a montré - comme il vient de le faire dans un disque (Decca) en hommage au célèbre ténor du XIXe siècle Rubini, dont la tessiture était proche de la sienne -, sa parfaite maîtrise du style belcantiste de Bellini. Il avait notamment choisi l'air de Ferrando de Bianca et Ferrando, où il a montré la puissance et la souplesse de sa voix. Mais c'est dans le bis, où il a chanté la célébrissime cavatine de Tonio, Ah ! mes amis de La Fille du régiment, qu'il a le plus subjugué le public déjà conquis par la qualité de sa diction et son étonnante facilité à égrener les nombreux contre-ut de l'air sans manifester le moindre effort. Auparavant, il avait déjà prouvé qu'il était un parfait chanteur rossinien, que ce soit dans l'air d'Arnold de Guillaume Tell ou dans celui de Norfolk d'Elisabeth reine d'Angleterre. Moins convaincant dans Verdi, il a aussi enchanté le public dans les jolies mélodies ensoleillées de Paolo Tosti. Une zarzuela complétait ce panorama qui a donné toute la mesure des capacités d'un ténor prudent dans la conduite d'une carrière déjà exceptionnelle. Recital Programme Juan Diego Flórez, tenor; Vincenzo Scalera, piano Mozart - "Misero! O sogno, o son desto?" Bellini - Quattro Sonetti (n°2): "La Ricordanza" Bellini - Bianca e Fernando: "All'udir del padre afflito" Rossini - "L'orgia" Rossini - Guglielmo Tell : Récitative and "O muto asil del pianto" Rossini - Prélude for solo piano Rossini - Elisabetta regina d'Inghilterra: "Deh ! troncate" Tosti - "Ideale" Tosti - "Seconda mattinata" Tosti - "L'alba separa dalla luce l'ombra" Verdi - Rigoletto: "Questa o quella" Verdi - Rigoletto: "Parmi veder le lagrime" Verdi - Rigoletto: "La donna è mobile" Encores Verdi - Rigoletto: Cabaletta "Possente amore'" Ruperto Chapí - Doña Francisquita: "Por el humo se sabe" (zarzuela) Maria Grever - "Júrame" Donizetti - La Fille du régiment: "Ah! mes amis, quel jour de fête!" |
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