REVIEWS Rossini Arias |
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Decca 470024-2 (CD) A virile voice in full cry,19 March 2002, The Times Buenos tiempos para Rossini, March 2002, Filomusica Pérou rossinien, 6 February 2002, Altamusica Review: Rossini Arias, February 2002, CD Now, Florez, ténor à la hauteur de Rossini, 22 February 2002, Libération Review: Rossini Arias, February 2002, Classics Today El tenor rossiniano del siglo XXI (¿y del XX?), 1 March 2002, Mundoclasico ______________________________________________________________ |
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A virile voice in full cry Geoff Brown, The Times, 19 March 2002 When does the amazing young Peruvian tenor Juan Diego Flórez draw breath? Jacket on, jacket off. Perched on his Vespa, taking his ease at a café table. The promotional brochure for Juan Diego Flórez's debut recital works hard to present this Peruvian tenor as your ordinary hot-climate male. Ordinary, that is, until he opens his mouth. On Saturday this newly-risen star began his run in La Sonnambula at Covent Garden. Yesterday, not without coincidence, his CD of virtuoso Rossini arias (Decca 470 024-2) was released in Britain. Out through the speakers pours a voice astonishingly firm and virile, meeting every challenge the composer throws at him: decorative roulades and trills, whizzings up scale and down, top notes that scrape the ceiling. Breaths? I don't know where they are. Even in the most florid passages, Flórez copes without leaning on aspirates to lift himself cleanly between the notes; not something Cecilia Bartoli can do. The miraculous voice flows unimpeded, on and on through popular arias from Il barbiere di Siviglia and L'italiana in Algeri to rarer items such as an 11-minute chunk from Zelmira. Behind and around are the Giuseppe Verdi Orchestra and Chorus of Milan and maestro Riccardo Chailly; the sound is rich and warm, the balance natural. Didier de Cottignies, Decca's director of artistic development, has done the company's new acquisition proud. Future development and the passing of time may make the next Flórez recital even better. His tenor voice is still young - he is 30 next year - and experience should bring more flexibility and colour to a voice that, track after track, can seem a tad unyielding. The Italians call his vocal type a "tenore di grazia". Yes, there is gracefulness in his easy flow. But you could imagine the tone being warmer and rounder, having a little more of the velvet cushion, a little less of the sturdy brick wall. Luckily, time is on his side; Florez is definitely here to stay. Buenos tiempos para Rossini Pedro Coco, Filomusica, March 2002 Hace algunas décadas era difícil encontrar un tenor rossiniano que pudiera hacer frente a las endiabladas partituras del cisne de Pesaro. Afortunadamente, y quizás a causa de inexplicables ciclos vocales, en la actualidad abundan los intérpretes de reconocido prestigio que defienden con más que dignidad estas obras en numerosos teatros de ópera. Con este nuevo recital, con el que además realiza su presentación solista para DECCA, el joven tenor peruano Juan Diego Flórez saca brillo (¡y cómo!) a famosas y desconocidas arias rossinianas de Il Barbiere di Siviglia, Otello, Zelmira o La Donna del Lago entre otras. Encontrar en un solo compacto personajes de la complejidad de Idreno, Ilo, Uberto o Ramiro sirve para demostrar la capacidad y virtuosismo de Flórez, que consigue aunar dramatismo y prodigio vocal en la mayoría de las intervenciones. La capacidad para el registro agudo en la famosa (e imposible) "Terra amica" de Zelmira asombra al oyente más exigente, así como la impecable línea en el aria con que se abre el segundo acto de La Donna del Lago. Su Uberto fue unánimemente elogiado en la última edición del Rossini Opera Festival de Pesaro, y por suerte para los aficionados europeos se preparan futuras funciones en Montpellier, Salzburgo o Barcelona. Una grata y simpática sorpresa para los que desconocen el 'otro Otello' será encontrar melodías del duetto buffo de los gatos en el aria de Rodrigo "Che ascolto!". También hay sitio en el disco para las arias alternativas, característica importante del arte rossiniano, con una pieza de L'Italiana in Algeri que aprovechará melodías de otra alternativa de Tancredi. Gran acierto fue la inclusión de la difícil página de Almaviva, papel con el que ha debutado en el MET hace unos meses y con el que rindió a sus pies al público neoyorkino. La delicadeza con que interpreta la sección central del aria no asombra menos que la precisión con que ataca la coloratura. Espléndida la dirección de Chailly al frente de la siempre eficiente Giuseppe Verdi de Milán, orquesta y coro con el que suele contar DECCA muy a menudo. El maestro italiano es un excelente traductor de las partituras de Rossini, y ha podido demostrarlo a lo largo de su carrera con varias grabaciones redondas del mismo compositor para la misma discográfica. Es un verdadero placer, sin mácula posible, disfrutar del arte y la prodigiosa técnica de este tenor, que desde que debutara por sorpresa en Pesaro hace poco más de un lustro no ha dejado de formar parte del exigente "dream team" de tenores rossinianos de estos tiempos. Pérou rossinien Jacques Duffourg, Altamusica, 6 February 2002 Y aurait-il pénurie de grands ténors rossiniens ? Dans ce répertoire, les parties vocales sont toujours redoutables. Une Callas puis d'autres, ont remis le soprano " dramatique colorature " sur les rails. Une Horne a porté au pinacle le mezzo héroïque travesti, un Ramey a accompli des prodiges avec sa basse chantante et souple. Mais les ténors ? Même en tenant compte de la diversité qui se cache derrière cette tessiture, les cinquante dernières années ont été avares de personnalité incontestable en ce domaine. D'accord, il faut compter avec un Rockwell Blake à la technique éclatante, fort d'un haut-médium et d'un aigu aussi insolents qu' infaillibles, aussi à son aise dans les styles bouffe que sérieux, mais malheureusement flanqué d'un timbre ingrat. Pour les rôles plus graves et cette fameuse tessiture intermédiaire de " baryténor ", il faut aussi se rappeler un Nozzari, et distinguer aujourd'hui un Charles Workman. Pour les autres, même méritants, maigre bilan : Alva, Palacio, Gonzalez, Merritt, Gimenez, Matteuzzi, Ford. des hommes valeureux, voire performants, mais jamais totalement idoines. Mais voici venir péruvien Florez, peut-être enfin un descendant plausible de Davidde, ce ténor napolitain chantant haut perché que Rossini gâta particulièrement. Pour bien comprendre où l'on se situe, il faut écouter d'abord l'air d'Ilos Terra amica (extrait de Zelmire - plage 6). L'écriture est d'entrée terrible avec une quinte aiguë (du la au contre-ut dièse) sollicitée avec une élasticité diabolique ; pourtant Florez paraît presque en récréation. À sa virtuosité sans efforts ni effets, il faut ajouter sa douce virilité, sa suave vaillance façon ange protecteur (c'est un air guerrier et amoureux) où le sentiment (et non la sentimentalité), fait bon ménage avec des chours très martiaux. Confrontation douloureuse pour le William Matteuzzi de l'unique intégrale (Scimone, Erato) ! Poursuivre le petit jeu des comparaisons serait cruel et fastidieux. Ne confrontons donc Juan Diego Flórez qu'à lui-même. Dans Don Ramiro de Cendrillon par exemple, il séduit déjà sur une médiocre bande vidéo en provenance de Pesaro (auprès de Sonia Ghanassi). C'est évidemment plus complexe de se surpasser seul, qu'avec des faire-valoir. Il n'en souffre nullement, et compose, comme en se jouant, un Prince Charmeur roucoulant à souhait, tendre et follet, papillonnant, dont nulle midinette ancillaire n'a jamais osé rêver. Encore un atout maître : le moelleux (en italien, morbidezza). C'est d' autant plus fondamental, qu'à la fois technique et expressive, la voix doit être claire, détachée, autant qu'élégiaque et languide ; en quoi Rossini (tout comme Bellini), se rapproche de Mozart, n'en déplaise à quelques musicologues grincheux. Deux preuves : Sémiramis, morceau trompeur où la facilité n'est qu'apparence, et la Dame du lac, modèle de galbe et de plastique, une sorte de Naissance de Vénus botticellienne en musique. Citer les autres extraits relèverait de l'excès de zèle : ils sont tous à l'image de ce qui précède. Attention, toutefois : le ténor andin n'est pas seul. Avec lui - et non à côté - on trouve un Riccardo Chailly capiteux autant que virevoltant. Très peu de chefs du XX° siècle ont saisi, et encore moins rendu, l'importance de Rossini ; quant à résoudre la quadrature du cercle de ses crescendi : Toscanini, Serafin, Fricsay, Abbado. Chailly les rejoint désormais en qualité d'expert en augmentation progressive du plaisir. Et son iridescente direction étourdit d'autant plus que, pour une fois, la prise de son Decca est à la hauteur. Reste quand même un défaut majeur : à l'échelle d'une renaissance rossinienne tant attendue, ce disque est d'une insupportable brièveté d'environ soixante petites minutes (1) Tous deux sortis en 2001. Verdi : Messe solennelle, Pièces sacrées de jeunesse, Libera me per Rossini, Rossini : Le Nozze di Teti e Peleo, Il Pianto d'Armonia sulla morte d'Orfeo. Review: Rossini Arias Benjamin Ivry, CD NOW, February 2002 For the past three or four years, Decca has been issuing recordings, from Mozart's Mitridate to Rossini Cantatas, with tantalizing snippets sung by the Peruvian tenor Juan Diego Florez, still under 30 years of age. Florez's amazingly agile voice has the rapid vibrato and velocity that is perfect for the ornate vocal lines of early 19th century opera, an essentially Latin voice as compelling and vivid as the legendary mezzo-soprano Conchita Supervia. It's necessary to go into a different vocal category to find comparisons to Florez, because already among tenors today, he has no peer in the music he performs. This student of the noted tenor Ernesto Palacio made a sensational Metropolitan Opera debut in Rossini's Barber of Seville in January 2002. Here he sings the elaborate and challenging aria "Cessa di più resistere" from that opera with ease, also conquering "Ah dov'è il cimento" from the same composer's Semiramide and "Vieni fra Queste Braccia" from La gazza ladra. As long as the music is light and requires roulades of Spiderman-like spryness, there seems to be nothing Florez cannot do, the epitome of tenorial dash and romantic yearning. The Giuseppe Verdi Orchestra Milan may not be the most refined bunch, but they know the Rossini idiom. How fortunate Florez is to have the alert maestro Riccardo Chailly to guide him in this solo debut album, instead of the podium hacks who all too often mar this kind of solo vocal recital. And as the CD cover testifies, Florez is slim and presentable. Pavarotti, give up and retire! Who needs Three Tenors? Florez is the one tenor! Florez, ténor à la hauteur de Rossini Eric Dahan, Libération, 22 February 2002 On a déjà entendu sur scène Juan Diego Florez. Au côté de Vesselina Kasarova dans l'Italienne à Alger de Rossini au palais Garnier. Puis au Châtelet, se sortant au mieux du Falstaff discutable dirigé par Gardiner. Son nom figure au générique d'enregistrements d'opéras remarqués, comme le Mithridate signé Christophe Rousset pour Decca avec Natalie Dessay, mais également de récitals de choix, en partenariat avec Cecilia Bartoli ou Vesselina Kasarova. Légèreté. Ils ne sont pas légion les chanteurs qui s'aventurent avec succès dans le répertoire rossinien. Juan Diego Florez part avec des avantages: un tim-bre doré, un lyrisme naturel et une légèreté lui permettant de tenter les plus difficiles coloratures. En attendant ses prestations cet été dans la Donna del Lago à Montpellier et Salzbourg, et son retour à l'Opéra de Paris dans la Cenerentola en décembre 2002, le ténor péruvien publie son premier récital, Rossini Arias chez Decca, avec l'Orchestra Sinfonica E Coro Di Milano Giuseppe Verdi, que dirige Riccardo Chailly. L'occasion d'une rencontre avec l'élégant vocaliste, né début 1973 à Lima. C'est son père, chanteur populaire régional, qui lui inocule le virus: «L'entendant toute la journée avec sa guitare, à 11 ans j'ai demandé un instrument et des cours.» Il découvre le classique au lycée, en s'initiant au chant. Les compositeurs qui vont naturellement à sa voix, Mozart, Haydn, Haendel, Bellini et Rossini, sont ceux qu'il continue d'interpréter aujourd'hui. Quelques années d'études plus tard, Juan Diego Florez est reçu à la Manhattan School of Music, à la Juilliard School et au Curtis Institute Of Philadelphia. Il choisit ce dernier établissement aux productions lyriques duquel il participe régulièrement. Mais c'est Ernesto Palacio, fameux ténor péruvien rencontré à Lima en 1994, qui va lui apprendre en Italie, les secrets du bel canto: «Un certain sens de la classe, de l'élégance, dans la conduite du legato, l'articulation du phrasé, la façon de timbrer.» Ricardo Muti l'engage dans l'Armide de Gluck. La production ouvre la saison de la Scala et Florez fait un triomphe. Il s'est frotté au Rossini «incisif et tranchant» de Kasarova autant qu'à celui «plus velouté» de Bartoli; et dit apprendre aussi bien du modèle Rockwell Blake que des moins connus Luigi Alva («Pour le grand style plus que pour les vocalises, qu'il supprimait systématiquement»), et Araiza («Qui maîtrisait avec rigueur les parties les plus virtuoses»). Car, ajoute Florez, «si l'on s'attaque à Rossini aujourd'hui, c'est pour relever le double pari d'impressionner autant que d'émouvoir, déjà en vigueur à l'époque». Critique. Riccardo Chailly a tissé pour ce Rossini Arias un son léger, mais n'a pas molli sur le choix des tempi, la difficulté des cadences. Florez confie que «tous les chefs n'aiment hélas pas autant les chanteurs». Ce qui n'est rien en considération des metteurs en scène, «qui coupent des airs qu'ils pensent ennuyeux, et transforment tellement les histoires que l'on n'y comprend plus rien. Dans Bellini, la musique est au premier plan, et l'action, réduite au minimum, ça ne sert à rien de meubler». Florez a été néanmoins séduit par la Cenerentola «très terre à terre» montée par Caurier et Leiser à Covent Garden, et la Donna Del Lago «surréaliste» de Ronconi à Pesaro. Entre la Somnambule à Londres, le Barbier de Séville au Japon, à la Scala et au Met, ce fan d'AC/DC se dit chargé, mais serein: «J'ai appris à collaborer, à écouter, à m'adapter, tout en restant sûr de moi et de mes choix» Review: Rossini Arias Robert Levine, Classics Today, February 2002 As is now common knowledge, Maria Callas, Joan Sutherland, Leyla Gencer, Beverly Sills, and Marilyn Horne (among others) re-introduced the world to the bel canto operas beginning in the 1950s. In so doing they unearthed great, fascinating, technically challenging works that had fallen by the wayside in the wake of the verismo--and other--movements. All that was lacking in their performances of operas such as Il turco in Italia, Semiramide, I Puritani, L'Italiana in Algeri and others was a tenor who could keep up with them and sing the high-flying, intricate music the composers had (unfortunately) set in front of them. So we got Luigi Alva, Nicola Monti, and a few other classy, light-voiced tenors with style but little agility and no notes above B-natural. And so they left out not only the high notes, but most of the fiorature. (Cesare Valletti was the exception as far as the "little notes" were concerned, but his top extension was not sufficiently developed; the wonderful Alfredo Kraus had the opposite situation.) The past two decades have corrected this problem, but almost every superb member of this newer generation has been deficient in some aspect: Chris Merritt and Rockwell Blake had everything but the tonal beauty to put the "bel" in bel canto; Raul Gimenez is wonderful but lacks the ultimate agility and really high notes; William Matteuzzi's tone color is an issue; and Bruce Ford is not interested in the truly light roles. Now along comes Juan Diego Florez, a 28-year-old Peruvian, and judging from this Rossini recital (and some superb work on a couple of other Rossini-filled CDs), he's got it all. The sound is sweet and warm, the breath control superb, the ability to articulate long upward or downward coloratura passages seemingly easy. The voice retains its round, full quality up to a high D-natural, which fits nicely into a showy roulade as easily as it is stabbed at from an octave or two below it. While you are being dazzled by the precision, you're also taken by the beauty of the tone. On this recording Florez sings some of Rossini's most demanding music; a couple of the arias never have been recorded before, and the ones that have, even by the best of the "new" bel cantists mentioned above, are sung here with more expression, virtuosity, and/or loveliness. The impression we're left with is that Florez finds song as natural as speech; his ease of execution is like that of a perfectly-in-shape, expertly trained ballet dancer or downhill skier. Decca has wisely gone all out and supplied Florez not only with a fine, Rossini-wise conductor, good orchestra, and excellent recording (Rossini's wind writing is clear and crisp), but with a full chorus for the larger scenes, thereby turning the arias in which they belong into the dazzling "events" Rossini meant for them to be. No lover of great singing or Rossini should be without this CD. Let's hope that Florez will husband his resources, stick with the music that best suits him, and offer us years of great singing. El tenor rossiniano del siglo XXI (¿y del XX?) Enrique Sacau, Mundoclasico, 11 March 2002 En mi comentario de un DVD de La Cenerentola publicado en Mundoclasico.com, se podía leer: 'Para los que digan que todos los tiempos pasados son mejores y que vivimos una espantosa crisis de voces, les diré que el mejor tenor rossiniano que ha existido, en mi opinión, es Juan Diego Flórez.' Poco puedo añadir a ello que no venga a redundar en lo escrito. Por sus características vocales y dramáticas, Flórez aúna las condiciones necesarias para ser considerado un especialista en Rossini y un excelente intérprete de otras músicas. Pronto, si decide acercarse a este repertorio, podremos verlo cantando un espléndido Così fan tutte o una espléndida Flauta. En otros papeles belcantistas como el 'Tonio' de La fille du regiment ya ha triunfado. Es de agudo fácil, rápida y clara coloratura, emisión fluida y considerable volumen. En directo, en contra de lo que uno suele esperar de este tipo de voces, pasa sobradamente por encima de la orquesta y se proyecta con facilidad. El timbre -homogéneo, brillante y argénteo- no acusa nasalidad ni guturalidad, aunque sí se echa en falta un poco más de morbidez. Frasea muy bien, lo que se ve facilitado por su amplísimo fiato y su legato natural. En este disco luce todas sus mejores virtudes. No se puede hablar de cumbres porque las ocho arias contenidas están cantadas con una regularidad asombrosa. Quizás lo más espectacular es el 'Cessa di più resistere' de El Barbero de Sevilla. Esta aria tiene una doble importancia: sin ella no se entiende completamente el personaje de 'Almaviva' -que saca al final de la ópera al noble que lleva dentro para imponer su criterio en una sociedad todavía no desembarazada totalmente del Antiguo Régimen y que vive en pleno Congreso de Viena-; sin ella, el tenor no logra que el teatro se caiga abajo. Cuando un tenor se arriesga a incluir esta pieza, sabe que puede triunfar o fracasar, pero siempre se valorará su intento. Flórez triunfa como nadie ha hecho en disco desde la grabación de Cesare Valletti hasta la más reciente de Frank Lopardo. No queda más que decir lo que es sabido: Chailly es junto con Abbado y Zedda, el mejor director de Rossini de la actualidad, además de uno de los mejores directores de orquesta que se pasean por el mundo. Su querido proyecto de la Orquesta Sinfónica de Milán Giuseppe Verdi ya se ha convertido en una de las más destacadas agrupaciones italianas. Un disco sobresaliente y recomendable sin ningún tipo de dudas. |
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