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Great Tenor Arias
Decca - B0003136-02(CD)


Great Tenor Arias Juan Diego Flórez, La Nacion,  2 October 2004
L'effet Flores, Liberation, 1 September 2004
Gesang jenseits der Gravitation von Musik, Welt am Sonntag, 19 September 2004
El principio belcantista, El Clarin, 15 September 2004
Las arias de Juan Diego, El Comercio Peru, 2 October 2004 
Juan Diego Flórez, des airs de grand Ténor, Res Musica, 21 September 2004 [external link]
Juan Diego Florez - Great Tenor Arias, Classics Today, September 2004 [external link]
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Great Tenor Arias Juan Diego Flórez
Martín Liut, La Nacion (Argentina),  2 October 2004

J'ai perdu mon Eurydice; Pietoso al lungo pianto; La speranza più soave, La donna è mobile; Avete torto! Firenze è come un albero fiorito y otros (Decca/Universal)

El tercer álbum que Juan Diego Flórez grabó para el sello Decca es un buen ejemplo del delicado equilibrio que las compañías discográficas tratan de alcanzar con sus figuras estelares de la música clásica.

El joven tenor peruano (nació en Lima en 1973) ya forma parte de la primera línea de la lírica mundial, como el más destacado belcantista del presente. Precisamente, a Donizetti Bellini y Rossini estuvieron dedicados sus dos primeros discos.

Aquí se intenta mostrar que Flórez tiene un repertorio posible más amplio para su particular registro.

Así, la paleta se amplía a Cimarrosa y Gluck por un lado y a Verdi y Puccini por el otro. Claro está, en el caso de estos dos últimos se trata de títulos que no requieren una voz de peso, como en "Rigoletto" y "Gianni Schichi". De este modo llega la celebérrima "La donna è mobile" para conformar un recital cuya receta combina grandes hits con obras desconocidas, pero de lucimiento para su voz.

Una voz que, por cierto, tiene bien ganada su fama, con un timbre limpio, un fraseo elegante y una técnica que le permite alcanzar el registro agudo y realizar las coloraturas sin esfuerzo.


L'effet Flores
Eric Dahan, Liberation, 1 September 2004

Le jeune ténor péruvien livre deux nouveaux enregistrements où triomphe l'art du bel canto.

«Great Tenor Arias» (Decca), «Le Comte Ory»  (Deutsche Grammophon).

La Piazza Lazzarini de Pesaro est écrasée de soleil, en cette fin de mois d'août, où la ville natale de Rossini célèbre la 25e édition du festival qui porte le nom du compositeur du Barbier de Séville et programme exclusivement ses oeuvres lyriques et sacrées. Attablé à l'ombre, avec sa compagne à la silhouette de top model, Juan Diego Flores, qui commence sa journée par un croissant au jambon et un café, est indétectable dans son look H & M de trentenaire ordinaire. Depuis le début du mois, il est Corradino dans une superbe production de Matilde di Shabran de Rossini. Il y campe un homme taciturne, misanthrope et misogyne, que l'amour de l'héroïne, jouée par Annick Massis, va transformer et révéler à sa bonne nature.

Débuts fracassants. C'est dans ce même Teatro Rossini, et ce même rôle, que le ténor péruvien fit ses fracassants débuts internationaux, il y a huit ans, remplaçant Bruce Ford au pied levé. Il avait 23 ans, et les qualités d'un bel cantiste d'élection. Un timbre riche, doré, juvénile, au service d'une technique autorisant de folles coloratures, conjuguant l'incisif et le fluide, le pétulant et l'élégant, l'urgent et le tendre. En quelques semaines, Flores était engagé par Riccardo Muti à la Scala dans l'Armide de Gluck, à Covent Garden, puis à l'Opéra de Vienne. Ses oeuvres de prédilection : les Capulets et les Montaigu, la Fille du régiment qui lui permet d'enchaîner neuf contre-ut, la Cenerentola, l'Italienne à Alger, et le Barbier de Séville dont il est le seul à oser le rondo final d'Almaviva, souvent considéré comme inchantable. C'est avec ce type de défi, mais aussi sa verve de comédien et l'art de la nuance, que Flores a conquis le public du Met et de l'Opéra de Paris, tandis qu'il prenait l'an dernier ses marques à Salzbourg, dans la Donna del Lago de Rossini, façon d'annoncer d'éventuels rôles mozartiens à venir.

Son Corradino 2004 à Pesaro est une leçon, tant la sonorité est plus soyeuse et ouverte que jamais, les registres liés en souplesse, et les syllabes colorées distinctement, même à la vitesse du son. Si son groupe de rock avait décollé dans son Lima natal, le monde lyrique aurait perdu un chanteur exceptionnel. Car, avant de découvrir sa voix au conservatoire, ce fils de ténor chantant des valses dans les restaurants, ne jurait que par les Beatles, les Stones, Led Zeppelin et le folklore latino. Il n'a pas oublié ce dernier et lui consacrera un nouvel album ­ après Canto al Peru (1997) ­ sur le label britannique Bongiovanni, avec Ernesto Palacio, son professeur au Curtis Institute of Music de Philadelphie, appartenant à une lignée de ténors péruviens commençant avec Alejandro Granda (qui fit les premiers enregistrements de Puccini), se poursuivant avec Luigi Alva, et conduisant à Flores.

Notes «éjaculées». Si la presse britannique semble perdre la boule dès qu'elle aborde son sujet ­ parlant d'«orgasme» et autres notes ni plus ni moins «éjaculées» ­, Flores semble plus préoccupé d'être à la hauteur des belcantistes de légende comme Nourrit, Rubini, Duprez, et plus récemment Alfredo Kraus. Mais gonfler sa voix et perdre flexibilité et aigus pour embrasser des rôles véristes plus populaires ne l'intéresse pas : «Il reste encore tant d'opéras à créer.»

Etabli à Bergame, Flores, donnera en octobre un récital au Théâtre des Champs-Elysées, accompagné de l'Orchestre national de France dirigé par Enrique Mazzola. Occasion de dédicacer aux fans, le Comte Ory que publie Deutsche Grammophon, et Great Tenor Arias que publie Decca et qui s'ouvre audacieusement sur un air de mezzo, particulièrement tendu pour un ténor : «J'ai perdu mon Eurydice» de l'Orphée et Eurydice de Gluck, que Flores chante à pleine voix sans passer en falsetto. Un tube inattendu de ses récitals, surtout couplé à «l'Espoir», colorature du même opéra. Autre surprise, un aria pour ténor méconnu du Lucrezia Borgia de Donizetti, ou encore une sérénade accompagnée à la guitare, instrument favori du jeune Flores, extraite de la Juive d'Halévy qui tire jusqu'au ré aigu. Plus aisément dans ses cordes, un extrait d'Un giorno di regno du jeune Verdi, encore très proche de Rossini et de Donizetti, et d'autres de Rigoletto ou Gianni Schicchi complètent le CD.

Depuis l'incendie qui ravagea le grand théâtre de Lima en 1997, Flores fait partie d'une association qui tente de proposer deux productions lyriques par an dans un petit théâtre de la ville. Le chanteur a désormais moins de mal à convaincre les sponsors qu'à s'adonner au foot et au body-surfing, qui lui manquent cruellement. Mais succéder à Kraus, Domingo et Pavarotti a aussi un prix.


Gesang jenseits der Gravitation von Musik
Axel Brüggemann, Welt am Sonntag, 19 September 2004

Juan Diego Flórez... sagt schöne Sätze. Zum Beispiel diesen: "Natürlich kommen einige Mädchen nur, weil ich eine schöne Stimme habe. Es wäre ja auch schade, wenn sie zu Hause bleiben würden." Und manchmal kann er dieses Glück gar nicht fassen. Dann sagt er: "Ein Opernsänger aus Peru, das ist wie ein Stierkämpfer aus Norwegen - eigentlich ein Ding der Unmöglichkeit." Dabei ist Juan Diego Flórez längst so etwas wie die Anna Netrebko der Tenöre geworden. Der Roller fahrender Sänger aus Peru ist vielleicht sogar der beste Tenor unserer Zeit.

Seine Vorbilder sind Alfredo Kraus und Luciano Pavarotti. Letzterem hat Flórez bereits in seiner ersten CD-Aufnahme Paroli geboten, als er den Meister des hohen Cs mit technisch verwegenen Rossini-Arien als Held des hohen Ds überflügelte. Damit sein nächstes, ein Belcanto-Album gab Flórez den Titel von Pavarottis Bravur-Arie aus Donizettis "Liebestrank": "Una furtiva lagrima".

Jetzt erscheint sein drittes Recital, und der Sänger verlässt den sicheren Kosmos, um sein Repertoire auszubauen. Rossini und Donizetti kommen auch noch vor, aber er singt sich mit einem dahinschmelzenden "J'ai perdu mon Euridice" zurück in die Operngeschichte bis Gluck und nimmt vorsichtig die Herausforderungen Puccini ("Giani Schicchi") und Verdi ("Rigoletto") an. Außerdem entdeckt er das französische Fach, dem seine Zukunft gehören sollte, mit Hálévys "La Juive". Carlo Rizzi dirigiert das Orchestra Sinfonica di Milano dazu mit großer Verve.

Flórez' Stimme ist deshalb so einmalig, weil kein Passaggio zu hören ist, kein Übergang vom Brust- zum Kopfton, weil er die Gravitation des Notensystems außer Kraft setzt und dabei eigentlich nie manieriert, stets wahrhaftig klingt. Auf der Neuen CD ist allerdings nicht alles Gold, was singt. Gerade weil Flórez' Interpretationen in ihrer technischen Brillanz plötzlich aufgesetzter als sonst klingen, weil ihnen der Körper zuweilen verloren geht. Man hat weniger einen Rollen-Charakter vor sich als einen Tenor, der sich in vollem Bühnenordinat im Scheinwerferlicht sonnt und in den Rängen nach den Frauen Ausschau hält, die wegen seiner Stimme gekommen sind.

Und trotzdem: Flórez beherrscht die Grundregeln der "mezza voce", erinnert an Benjamino Gilgi. Und, ja, das Hohe C, das er am Ende der Donizetti Arie "Eccomi finalmente" schmettert, ist zwar ein bisschen penetrant (so wie die vielen hohen Noten dieses Recitals), aber umwerfend und jenseits aller Kritik. Dass er gleichzeitig auch das Understatement beherrscht, beweist Flórez in Verdis "Rigoletto"-Arie "La donna è mobile". Ein vokal barock-verschnörkelter Graf, der die Liebe hier zum locker leichten Tänzchen verwandelt.

Derzeit gibt es keinen Tenor, der technisch so versiert ist wie Juan Diego Flórez. Keinen, der so genau weiß, was er tut, wenn er singt. Ein bisschen mehr Menschlichkeit, ein bisschen weniger Star hätte dieser Aufnahme gut getan. Aber auch so gehört Flórez neues Album "Great Tenor Arias" zu den besten Einspielungen dieses Klassik-Jahres. Bewertung 4


El principio belcantista
F. M., El Clarin, 15 September 2004

Después de sus dos recitales belcantistas con un primer disco dedicado a Rossini y otro a Bellini y Donizetti esta tercera selección del tenor peruano Juan Diego Flórez (Lima, 1973, figura estelar en la escena lírica mundial) se aventura en un terreno más diversificado: desde el clasicista Gluck (J'Ai perdu mon Euridice) hasta el modernista Puccini (Avete torto!.... Firenze è come un albero fiorito, de Gianni Schicchi), pasando por Verdi, Cimarosa, Halévy, Rossini y Donizetti. Acompañado por la Orquesta Verdi de Milán (Rizzi), este finísimo tenor lírico demuestra cómo el belcanto no es más un período histórico de la ópera italiana que un principio técnico y expresivo generalizado.


Las arias de Juan Diego
El Comercio Peru, 2 October 2004

Para Pavarotti, Juan Diego Flórez es el mejor tenor del mundo. Para algunos críticos, el tenor peruano va camino a ser más grande que el italiano. Y no hay duda de un futuro espléndido para él -si es que ya no lo es el presente-.Confirmando que los elogiosos comentarios recibidos no sonnada gratuitos, Juan Diego se hace cada vez más grande, hoy con una tercera entrega discográfica, inmersa en un asuculenta selección de arias; algunas de ellas, hechas a la perfecta medida de su voz.

"Great Tenor Arias" surge detrás de dos compactos previos: "Rossini Arias" y "Una furtiva lágrima". El primero de ellos, como su título desnuda, una rendición total a las composiciones de Gioachino Rossini, con las que el tenor se siente en total comodidad. El segundo, un acercamiento a los mundos de Donizetti y Bellini.

El nuevo trabajo de Juan Diego brilla en colores y texturas. No solo en territorios estándares, como podría ser "La donna e móbile", de "Rigoletto" (Verdi), sino también en los nuevos caminos que se le han abierto: el siglo 18 representado por Cimarosa y Gluck. De este último toma "J'aiperdu mon Euridice", de "Orphée et Euridice".

"Great Tenor Arias" también incluye un par de piezas de Donizetti -con arias tomadas de las óperas "La figlia del reggimento" y "Lucrezia Borgia"-, un nombre que a Juan Diego le resulta familiar (cantó al autor en uno de sus primeros triunfos, en el Wexford Festival). Y se nota. Juan Diego se apropia de Donizetti o, lo que es más exacto, su rango se acopla con precisión al carácter de este autor,tradicionalmente asociado al bel canto. Finalmente, una conexión con la Francia del siglo 19 a través de "Loin des on amie vivre sans plaisirs", de la ópera "La Juive", de Halévy.

"Great Tenor Arias" se grabó en el Auditorium di Milano, en Milán, Italia, en marzo del 2003.


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This page was last updated on: September 28, 2006